Université de Provence, AIX-MARSEILLE I. Faculté des lettres et sciences humaines
1996-1997 Licence sciences l'éducation mention Très Bien
1996-1997 Licence lettres et science de l'art mention Très Bien
1997-19998 Maîtrise lettres et science de l'art mention Très Bien
1998-1999 DEA lettres et arts mention Très Bien
1999-2005 Doctorat lettres et arts
Thèse de doctorat de troisième cycle en philosophie de l'art/esthétique mention Très Honorable avec Félicitations du jury international Pour une esthétique du témoignage voir ici
Membre du LACS, Lettres Arts Communication et Sciences du langage, Université de Provence, Aix-Marseille I
Pour consulter ou se procurer la thèse Pour une esthétique du témoignage voir ci-dessous
Per il filosofo Gilles Guigues, testimoniare "n'est pas s'effacer passivement devant la réalité. C'est, tout au contraire, la transformer pour la faire voir autrement: la révéler par la mise en tension entre ce qui s'y donne à voir et ce qui se refuse au regard, entre ce qui s'y dit et ce qui reste abrité" (Guigues, 2005, 12).
Cité en bibiographie, p. 230 :
Guigues, G. (2005) : Pour une esthétique du témoignage. Tesi di dottorato. Aix-en-Provence, Université de Provence.
Mattia Scarpulla "La fête dans la rue, la réalité au théâtre ..." in La fête au présent, Mutations des fêtes au sein des loisirs, Paris, L'Harmattan, 2009. Voir ici
voir des extraits des citations ci-dessous du chap. III. "Douleur et Histoire", p. 251-252 :
Dans sa thèse Pour une esthétique du témoignage, Gilles Guigues confronte entre elles des œuvres d’art plastiques, qui sont des « témoignages pudiques 668», des fragments de réalités retravaillés par les artistes, mais qui rappellent d’autres réalités similaires présentes dans la pensée des spectateurs : « Pudique, [le témoignage] porte en avant un geste qui, dès qu’il se déploie, tend vers le retrait » 669. Ces œuvres-témoignages analysées par Guigues ne construisent pas un discours explicite sur une réalité ; c’est par la « citation » du réel ou d’un sentiment, retravaillés dans un contexte artistique, pudiquement, sans dire explicitement, que l’œuvre crie un instant, puis se tait aussitôt, transmettant un message violent sans bousculer le spectateur. Guigues explique : « L’intériorité d’un témoignage, dans la rigueur des mots [des gestes et des images] se réserve, car aucune évidence n’en simplifie l’accès, ni n’en brise la sauvegarde. Préservée par la pudeur, l’œuvre qui le porte ne livre pas directement son intériorité : il y demeure un secret » 670. Ce « secret » est une dimension imprécise de l’œuvre artistique pudique, qui laisse le spectateur chercher d’autres significations logiques du témoignage. 667 Voir Gilles Guigues, Pour une esthétique du témoignage, thèse pour obtenir le grade de docteur de l’université Aix-Marseille I, directeur Michel Guérin, 2005. 668 Ibid., p. 17 669 Ibid., p. 18. 670 Ibid., p. 52.
Mattia Scarpulla, conférence projet "Danse -Matière ", thèse citée p. 13. Voir ici Bibliographie à la base de la conception du projet Danse-Matière :
- Gilles Deleuze, Différence et Répétition, Paris, PUF, 2005 - Gilles Deleuze, Le pli : Leibniz et le baroque, Paris, éd. de Minuit, 1988 - Joel de Rosnay, Le macroscope (vers une version globale), Paris, éd. du Seuil, 1975 - I discorsi della danza, sous la direction de S. Franco et M. Nordera, Torino, éd. UTET, 2005 - Etres ensemble. Figures de la communauté en danse depuis le XX siècle, sous la direction de C. Rousier, Centre national de la danse, Pantin, 2003 - Gilles Guigues, Pour une esthétique du témoignage, thèse pour obtenir le grade de docteur de l’université Aix-Marseille I, dirécteur Michel Guérin, 2005 - Stuart Hall, Identités et cultures. Politiques des Cultural Studies, Paris, éd. Amsterdam, 2007 - Gottfried Wilhelm Leibniz, La monadologie, Paris, éd. Delagrave, 1989 - Les monades, sous la direction de E. B. de Condillac, Grenoble, éd. J. Millon, 1994